Témoignages

Olivia

30 Mai 2016

Comment placer une grosse somme d’argent ?

Je viens d’hériter d’une importante somme d’argent. Ne travaillant pas, je me dis qu’il serait judicieux de l’investir pour essayer d’en tirer des revenus. Encore faut-il choisir un placement adapté à mon profil d’investisseur et fiscalement avantageux, comme un Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou une assurance vie. Ce serait dommage, en effet, de perdre une grande partie de mes gains en impôts ! Voici la marche à suivre.

Je définis mon profil d’investisseur

 Placer 20 000, 50 000 ou 100 000 € issus de la vente d’un bien immobilier ou d’un héritage n’est pas une question à prendre à la légère. Cet argent peut vite disparaître s’il n’est pas investi sur le bon support.

La première chose à me demander avant de choisir un produit est : quel type d’investisseur suis-je ? Est-ce que l’idée de perdre une partie de mon argent m’effraie ? Quelle est la rentabilité que j’espère en tirer ? Suis-je prête à prendre des risques en contrepartie d’un potentiel de rendement plus élevé ?

La réponse à ces questions dépend de ma sensibilité au risque mais aussi de mon horizon de placement, de ma situation familiale et de mes objectifs. Mon profil d’investisseur peut ainsi être défensif, équilibré ou offensif.

Dans le 1er cas, je vise surtout la sécurité. Cela ne m’empêche pas toutefois de vouloir investir une petite partie de mon argent sur des actifs risqués pour profiter du potentiel des marchés financiers.

Dans le 2e cas, je recherche le juste équilibre entre sécurité et prise de risque. Mon épargne sera donc équitablement répartie entre valeurs sûres et actifs risqués, potentiellement plus rémunérateurs.

Enfin, dans le 3e cas, l’exposition au risque ne me fait pas peur, soit parce que mon horizon de placement est lointain (10 ans ou plus), soit parce que l’épargne investie ne représente qu’un faible pourcentage de mon patrimoine global. Mon exposition à des actifs risqués sera donc élevée.

Assurance vie, PEA : je choisis l’enveloppe fiscale la plus adaptée

Pour placer une somme d’argent importante et optimiser mes revenus financiers, mieux vaut privilégier des enveloppes fiscalement avantageuses, comme un Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou une assurance vie.

Mon profil d’investisseur est équilibré ou offensif ? Le PEA peut me convenir puisqu’il permet d’investir en actions, une catégorie d’actifs risqués, à hauteur de 150 000 €. Je peux choisir parmi une gamme d’actions de sociétés cotées ou non cotées, ayant leur siège dans l’Union européenne. Chaque année, mes titres peuvent me procurer des revenus, appelés dividendes. Lorsque je revends mes titres, je peux réaliser une plus-value.

Le PEA offre des avantages fiscaux intéressants sur le moyen et le long terme :

  • après 5 ans, mes gains (plus-values) et revenus (dividendes) sont exonérés d’impôt sur le revenu1 en cas de retrait partiel ou total,
  • après 8 ans, je peux soit effectuer des retraits partiels au gré de mes besoins, soit convertir le capital investi en rente viagère défiscalisée1. Idéal pour me constituer un complément de revenus pour la retraite.

Lire aussi :Le PEA : pour investir en actions… et en franchise d’impôt !

En complément, l’assurance vie est également à privilégier. Contrairement au PEA, elle n’est pas plafonnée (je peux y placer la somme que je veux), ni limitée en termes de supports d’investissements. L’assurance vie me permet d’investir à la fois sur des supports garantissant une sécurité du capital, comme un fonds en euros, et sur des unités de compte, composées d’actions et d’obligations pour bénéficier du potentiel des marchés financiers. Et parce que je peux librement répartir mon argent entre les deux, je peux adapter mon contrat à mon profil d’investisseur (défensif, équilibré ou offensif) et le faire évoluer dans le temps si mes priorités changent.

Côté fiscalité, l’assurance vie aussi offre un cadre attractif. Au bout de 8 ans, mes plus-values sont soumises soit à l’impôt sur le revenu, soit au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) au taux de 7,5 % seulement, et après un abattement de 4 600 € (le double en cas d’imposition commune avec mon conjoint ou mon partenaire).

> Lire aussi : Une épargne tout terrain avec l’assurance vie

1 Hors prélèvements sociaux au taux de 17,2 %

 

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