Témoignages

Isabelle

25 Octobre 2019

La retraite approche. Comment maintenir mon train de vie ?

À 50 ans, il me reste encore quelques années pour préparer mon départ à la retraite. Ma priorité ? Compléter mes revenus de manière à pouvoir garder mon train de vie. Quels placements réaliser ou optimiser à cette fin ? Petit tour d’horizon.

Assurance vie : je panache, puis je sécurise

À 10 ans du départ à la retraite, je peux profiter pour quelques années encore du potentiel de rendement offert par la poche unités de compte de mon assurance vie. Composé d’actifs variés (actions, obligations, fonds…), ce support me donne accès au potentiel de performance des marchés financiers, moyennant une certaine prise de risque. Il me faut alors arbitrer judicieusement entre ce support risqué et le fonds en euros à capital garanti sachant qu’à partir de 55 ans, il est préférable de commencer à sécuriser mon épargne.

Besoin d’aide ? Je peux déléguer la gestion de mon contrat à un expert qui s’occupera de tout (allocation stratégique, sélection des valeurs, arbitrages…) dans le respect de mes objectifs, de mon profil et de mon horizon d’investissement. C’est le principe de la gestion sous mandat. Le moment venu, cet expert saura recentrer mon épargne vers le support sécurisé du contrat.

Au moment de prendre ma retraite, je peux envisager une sortie en capital, fiscalement plus avantageuse qu’une sortie en rente viagère si j’ai ouvert mon contrat depuis plus de 8 ans. Dans ce cas, les rachats partiels programmés bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € (le double si je suis en couple). D’où l’intérêt de souscrire une assurance vie sans attendre si ce n’est pas déjà fait !

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PER : je transfère mon assurance vie vers ce nouveau produit d’épargne

Si mon contrat d’assurance vie a plus de 8 ans et que je suis à plus de 5 ans du départ à la retraite, je peux envisager un transfert de mon contrat vers le PER, un nouveau produit d’épargne retraite qui regroupe tous les autres : contrat Madelin, PERP, PERCO… Jusqu’au 1er janvier 2023, pour tout rachat réinvesti dans un PER, je profite du doublement de l’abattement fiscal déjà en vigueur pour les contrats de plus de 8 ans.

À noter : mes versements sur un PER sont déductibles de mon impôt sur le revenu dans une certaine limite. L’épargne investie reste disponible à tout moment pour l’achat de ma résidence principale ou en cas d’accident de la vie. Enfin, au moment de mon départ à la retraite, je peux choisir entre une sortie en capital, une sortie en rente ou une combinaison des deux.

PEA : je profite des nouveautés de l’enveloppe

Cinquante ans, c’est le moment ou jamais de prendre date avec un Plan d’épargne en actions (PEA), rendu encore plus attractif par la loi Pacte.

Après 5 ans de détention, mes gains (plus-values) et revenus (dividendes) sont exonérés d’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux de 17,2 %) en cas de retrait partiel ou total sur mon contrat. Idéal pour y puiser de l’argent au gré de mes besoins, d’autant que je peux désormais continuer à alimenter le contrat si je n’ai pas atteint le plafond de versement (150 000 €).

Cerise sur le gâteau : le PEA offre une sortie en rente défiscalisée après 8 ans (hors prélèvements sociaux). En la cumulant avec la sortie en capital de mon assurance vie, je profite d’une rente viagère doublée de la possibilité d’effectuer des retraits partiels au fil de mes besoins, le tout dans des conditions fiscales avantageuses.

Immobilier locatif : j’emprunte ou j’achète au comptant

Sans débloquer l’argent de mes placements financiers qui me rapportent des revenus, le mieux reste de financer l’achat d’un bien locatif au comptant si je dispose de l’apport personnel nécessaire par ailleurs, ou d’attendre de toucher une somme importante (après une vente immobilière, un héritage…). Les loyers perçus me permettront alors de compléter mes revenus.

Le cas échéant, rien ne m’empêche d’essayer de souscrire un crédit pour réaliser cet investissement locatif, dont le financement sera, au moins en partie, couvert par les loyers. Propriétaire de ma résidence principale, détentrice d’une assurance vie et d’un PEA et toujours en activité… ces atouts peuvent jouer en ma faveur auprès des courtiers et établissements de crédit. Si j’emprunte sur 10 ans, j’aurais achevé de rembourser mon emprunt peu avant mon départ à la retraite. Entre-temps, j’aurais déduit les intérêts du prêt de mes loyers, réduisant ainsi mes impôts.

Attention toutefois, car si les taux d’emprunt sont historiquement bas (0,75 % sur 10 ans), il me faut prendre en compte, vu mon âge, le coût de l’assurance emprunteur, qui varie de 0,4 % à 0,6 % du montant du prêt pour un crédit sur 10 ans souscrit à 50 ans.

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