Je viens de recevoir une importante somme en héritage. J’en utiliserai une partie dans 5 ou 8 ans pour acheter ma résidence principale, mais comment placer cet argent d’ici là ? Quelle enveloppe privilégier pour dynamiser mon épargne en attendant de l’investir ? J’ai d’abord pensé à l’assurance vie, mais compte tenu de la flat tax de 30 %, n’ai-je pas plutôt intérêt à opter pour le compte-titres ? Décryptage.
Avec un compte-titres, j’investis sur tout type d’actifs
Si l’assurance vie donne accès à une large gamme de supports en unités de compte, un compte-titres me permet de loger tout type de titres – actions et obligations françaises ou internationales, en direct ou sous forme de fonds… – sans limite de montant. Il constitue le placement idéal pour investir en bourse simplement et profiter du potentiel de performance des marchés financiers à moyen terme, en attendant de débloquer mon argent pour l’investir.
Sur un compte-titres, je peux réaliser moi-même les opérations d’achat et de revente de titres. Il suffit d’y consacrer un peu de temps et de s’intéresser aux mécanismes de la bourse. Dans le cas contraire, rien ne m’empêche de déléguer la gestion de mon portefeuille à un spécialiste, via la gestion sous mandat.
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Avec une assurance vie, je peux mettre mon épargne à l’abri
L’un des atouts de l’assurance vie, c’est qu’elle me permet de panacher mon épargne entre supports risqués et supports sécurisés. Contrairement aux unités de compte, le fonds en euros garantit la sécurité du capital investi.
Je peux donc, à mesure que mon projet d’achat immobilier se concrétise, sécuriser mes avoirs et mes gains en les recentrant progressivement sur un fonds en euros
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Un cadre fiscal identique avant 8 ans
Avec un compte-titres, mes revenus et plus-values en cas de cession de titres sont imposés au nouveau prélèvement forfaitaire unique de 30 %, quels que soient le montant de l’encours et la durée de placement. Ce régime fiscal est désormais identique à celui d’un contrat d’assurance vie de moins de 8 ans, mon horizon de placement maximal.
Je note toutefois que, dans le cadre d’un compte-titres, mes revenus et plus-values sont imposables dès le premier euro à chaque cession de titres, tandis qu’avec l’assurance vie, mes opérations et arbitrages ne sont pas taxés. Je ne suis imposée qu’en cas de retrait partiel ou total sur mon contrat.
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Dans tous les cas, je n’hésite pas à demander conseil à mon banquier privé !
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