Témoignages

Emma

14 Mars 2016

Que faire de mon bonus de fin d’année ?

La plupart du temps, un bonus représente une somme d’argent conséquente. Même si je suis tentée de dépenser une partie du mien pour un voyage à l’autre bout du monde, je me dis que c’est aussi l’occasion de faire fructifier cet argent ou de l’investir de manière utile. Voici 3 pistes pour bien placer un bonus.

Investir sur les marchés financiers

Cette solution peut me permettre de valoriser mon bonus et d’en tirer des revenus. Seulement voilà, je ne sais pas comment m’y prendre, ni quel produit choisir.

Commençons par le commencement. La première chose à me demander est la suivante : quel type d’investisseur suis-je ?

  • Est-ce que l’idée de perdre une partie de mon argent m’effraie ?
  • Quelle est la rentabilité que j’espère en tirer ?
  • Suis-je prête à prendre des risques en contrepartie d’un potentiel de rendement plus élevé ?

La réponse à ces questions dépend de ma sensibilité au risque mais aussi de mon horizon de placement, de ma situation personnelle et de mes objectifs. Mon profil d’investisseur peut ainsi être :

  • défensif : dans ce cas, je privilégie la sécurité,
  • équilibré : mon épargne est équitablement répartie entre valeurs sûres et actifs risqués,
  • offensif : mon exposition à des actifs risqués est élevée, notamment parce que mon horizon de placement est lointain (8 ans ou plus).

Deuxième étape : je choisis l’enveloppe fiscale la plus adaptée. Pour placer une somme d’argent importante et optimiser mes revenus financiers, mieux vaut, en effet, privilégier des enveloppes fiscalement avantageuses, comme un Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou une assurance vie.

  • Mon profil d’investisseur est équilibré ou offensif ? Le PEA peut me convenir puisqu’il permet d’investir en actions, une catégorie d’actifs risqués, à hauteur de 150 000 €. Je peux choisir parmi une gamme d’actions de sociétés cotées ou non cotées, ayant leur siège dans l’Union européenne. Chaque année, mes titres peuvent me procurer des revenus, appelés dividendes. Lorsque je revends mes titres, je peux réaliser une plus-value. Le PEA offre en outre des avantages fiscaux intéressants sur le moyen et le long terme.
  • En complément, l’assurance vie est également à privilégier. Contrairement au PEA, elle n’est pas plafonnée (je peux y placer la somme que je veux), ni limitée en termes de supports d’investissements. L’assurance vie* me permet d’investir à la fois sur des supports garantissant une sécurité du capital, comme un fonds en euros, et sur des unités de compte, composées notamment d’actions et d’obligations pour bénéficier du potentiel des marchés financiers.

> Lire aussi : Comment placer une grosse somme d’argent ?

Me constituer un apport personnel pour un achat immobilier

Et si je profitais de mon bonus pour devenir propriétaire ? Comment ? En l’intégrant à mon apport personnel, c’est-à-dire la somme que j’investis pour mon projet immobilier auprès de ma banque.

20 000, 30 000 ou 50 000 € : voilà déjà un bon début, sachant qu’un apport personnel doit représenter au moins 10 % du montant total de mon investissement immobilier (garanties, frais de notaire et frais de dossier inclus). Plus le montant de mon apport est important, plus ma banque est rassurée quant à ma capacité d’épargne et de remboursement, et plus je peux espérer obtenir des conditions de crédit immobilier favorables (meilleur taux notamment). Pour le gonfler, je ne dois donc pas hésiter à faire feu de tout bois : économies placées sur un livret bancaire, un livret A ou de Développement durable, épargne salariale, somme reçue en héritage…

Soutenir une association 

Et si je profitais de mon bonus pour aider les autres au travers d’associations ? S’il y a une cause qui me tient à cœur, c’est l’occasion ou jamais de la soutenir ! Personnellement, je suis sensible à la lutte contre le cancer, l’un de mes proches étant décédé de cette maladie. Je peux alors soit donner une somme d’argent importante, soit cotiser régulièrement auprès d’une association dédiée à but non lucratif.

Dans les 2 cas, mon geste me donne droit à une réduction d’impôt sur le revenu. Son montant s’élève à 66 % des sommes versées, dans la limite de 20 % de mon revenu imposable. À noter : si je soutiens des organismes d’aide aux personnes en difficulté, comme l’Armée du Salut ou Médecins Sans Frontières, je peux déduire 75 % de mon don jusqu’à 530 €, puis 66 % au-delà.

 

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