Témoignages

Juliette

23 Janvier 2017

Crédit immobilier : dois-je le renégocier ou le faire racheter ?

Après une longue période de baisse ininterrompue, les taux d’intérêts commencent peu à peu à remonter. Même si pour l’instant elle reste modérée, je me dois d’anticiper l’impact d’une hausse plus forte sur la gestion de mes crédits en cours s’ils sont à taux révisables. S’ils sont à taux fixes, comme c’est le cas avec mon crédit immobilier, j’ai peut-être intérêt à les renégocier ou à les faire racheter. Je fais le point sur le rachat et la renégociation d’un prêt immobilier.

Renégocier mon prêt immobilier…

C’est la solution la plus simple et la moins chère. Il suffit de retourner voir la banque qui m’a consenti le prêt pour la convaincre de m’accorder un meilleur taux, en prévision d’une hausse significative dans un futur proche. Rien ne m’empêche d’aller faire un tour du côté de la concurrence pour avoir une idée des taux pratiqués et renforcer mon argumentaire.

En cas de succès, je devrai simplement signer un avenant à mon contrat de prêt initial. Son coût : quelques centaines d’euros.

… ou le faire racheter ?

Dans ce cas, je souscris un prêt moins cher auprès d’une banque concurrente qui rachète mon prêt actuel et rembourse la 1ère banque. Pour trouver l’établissement le plus compétitif et le mieux-offrant, un moyen simple : faire appel à un courtier en crédit.

Plus complexe, cette opération est aussi plus onéreuse qu’une simple renégociation. Je devrais en effet débourser des pénalités de remboursement anticipé (à verser à mon ancienne banque), des frais de dossier ainsi que des frais de mise en place d’une nouvelle garantie (hypothèque, caution, etc.). Soit environ 5 % du montant du prêt.

Le bon moment et le bon écart de taux

Dans un cas comme dans l’autre, pour que l’opération en vaille la peine, il faut que j’en sois au tout début du remboursement de mon prêt, dans le 1er tiers plus exactement. Pourquoi ? Parce que c’est pendant cette période que l’on rembourse la majeure partie des intérêts.

Autre condition : la différence entre le nouveau taux et l’ancien taux doit être suffisante. L’écart idéal ? Entre 0,5 et 1,5 point en moyenne, selon le montant emprunté et la durée du prêt.

Je n’oublie pas l’assurance emprunteur

Renégocier ou faire racheter mon crédit immobilier, c’est aussi l’occasion de remettre à plat mon assurance emprunteur, qui prend en charge les mensualités du prêt en cas de décès ou d’invalidité. Rien ne m’oblige à souscrire le contrat « groupe » de la banque qui m’a octroyé le prêt. Je peux tout à fait opter pour la délégation d’assurance, en choisissant un contrat individuel sur mesure auprès d’un assureur, économies à la clé. Attention cependant aux éventuelles exclusions !

Nouveau prêt ? Je réévalue mes mensualités

En gardant le même niveau de mensualités ou en l’augmentant, je peux réduire la durée de mon prêt et donc son coût. Le cas échéant, je peux aussi diminuer le niveau de mes mensualités en conservant la durée de remboursement initial.

Pas endettée ? Je pense au prêt lombard

J’ai découvert que je pouvais financer des projets immobiliers éventuels ou même des besoins de trésorerie en recourant au prêt lombard, un emprunt gagé sur mes actifs financiers (une assurance vie par exemple). Concrètement, avec ce type de prêt souscriptible sur 4 ans maximum, ce sont les actifs financiers en dépôt dans la banque prêteuse qui constituent sa garantie. Une solution qui, dans le contexte de taux attractifs actuel, peut me permettre de « vivre à crédit » pour pas cher.

> Vous aussi, vous vous demandez si vous devez faire racheter ou renégocier votre crédit immobilier ? Demandez l’avis de nos experts, ils sauront vous guider.

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