Témoignages

Victoire

13 Septembre 2016

Brexit : dois-je craindre pour mon épargne ?

Personne n’y croyait vraiment, et pourtant c’est arrivé : le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté pour la sortie de leur pays de l’Union européenne (UE). C’est le « Brexit »1 tant redouté, une onde de choc politique qui n’a pas épargné les marchés financiers… Que faire de mon épargne dans ce contexte de forte volatilité ? Dois-je me hâter d’en revoir l’allocation ou, au contraire, attendre un peu ? Beaucoup dépend du positionnement de mon portefeuille avant le Brexit… J’ai fait le point avec mon gérant de portefeuille et mon banquier privé.

Je diminue mon exposition aux actifs risqués

C’est dans des moments de grande incertitude comme ceux-là que je comprends le bénéfice de la gestion sous mandat. Quelques semaines avant le référendum britannique, mon gérant avait pris soin d’augmenter la liquidité de mon portefeuille et d’en réduire l’exposition aux actifs les plus risqués : actions européennes et valeurs financières (banques) notamment. En parallèle, il a augmenté la part des valeurs peu sensibles au Brexit, comme le dollar, les marchés émergents ainsi que les sociétés peu exposées aux aléas du marché intérieur britannique. Ces arbitrages, qui peuvent encore être judicieux aujourd’hui, ont eu pour effet d’amortir le choc immédiat du Brexit sur mon portefeuille.

Je reste attentive à l’évolution des marchés

Au lendemain du Brexit, la Bourse et la livre sterling se sont effondrées. Mais une semaine plus tard à peine, alors que les sommets de l’UE se sont succédés, toutes les places financières européennes ont repris des couleurs. Même la monnaie britannique s’est ressaisie face au dollar, alors qu’elle avait atteint un plus bas historique depuis 1985. Face à tant d’incertitudes à très court terme, comment réagir ? La réponse de mon banquier privé : « Mieux vaut attendre que les marchés financiers se stabilisent, sans chercher à se positionner à tout prix dans un sens ou dans l’autre. À moyen terme, il faudra appliquer l’une des règles d’or de l’investissement en Bourse : la diversification entre classes d’actifs, zones géographiques… ». Une stratégie qui pourrait aussi me permettre de saisir quelques opportunités si la baisse devait se poursuivre, notamment sur les marchés américains qui ont peu à craindre du Brexit.

Grâce à la gestion sous mandat, j’ai pu réduire l’exposition de mon portefeuille aux actifs risqués en amont du Brexit. Aujourd’hui, dans un contexte d’incertitude et de volatilité, il me faut plus que jamais privilégier la diversification et surtout ne pas perdre de vue l’essentiel : mon objectif d’investissement

Je ne cède pas à la panique 

Une chose est sûre : la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ne se fera pas du jour au lendemain. D’ici là, beaucoup d’annonces politiques et monétaires détermineront l’évolution future des marchés financiers. L’erreur à ne pas faire : prendre des décisions dans l’urgence et faire des arbitrages de court terme ! Plus que jamais, je dois garder la tête froide et remettre mes objectifs d’investissement sur le devant de la scène : ce sont eux qui, in fine, doivent guider tout changement d’allocation sur mon portefeuille.

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1 Contraction des mots « Britain » et « exit », évoquant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne

 

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