Témoignages

Sophie

14 Avril 2016

J’anticipe le financement des études de mes enfants

Mon ainée veut devenir médecin sans frontières. Mon cadet astronaute. Et le plus jeune pompier. Ils changeront d’avis 1 000 fois encore mais leurs rêves me font réfléchir : comment financer les études qui leur donneront des ailes ? J’ai décidé de ne pas attendre la dernière minute et de me pencher sur le sujet dès aujourd’hui. Voici les solutions que j’ai trouvées.

 Je me renseigne sur le coût des études supérieures¹

 Qui sait où mes enfants iront faire leurs études ? Pour avoir une idée de ce que cela va me coûter, en France comme à l’étranger, j’ai surfé sur internet. Résultat : il faut compter entre 8 000 € et 30 000 € par an en moyenne, inclus les frais de scolarité et le coût de la vie universitaire en général (logement, nourriture, achat de livres, sorties…). Un exemple ? Une année passée au Royaume-Uni coûte 27 100 € environ. Ce chiffre passe à 28 300 € pour les États-Unis… et à 32 500 € pour l’Australie ! Même en Chine et en France, où les frais d’inscriptions restent peu élevés, on s’en tire difficilement avec moins de 10 000 € par an…

Une chose est sûre : mes revenus professionnels à eux seuls ne suffiront pas à payer la facture. Alors, comment faire ? Mieux vaut anticiper, en épargnant dès aujourd’hui pour demain et en faisant les bons calculs patrimoniaux.

J’ouvre un ou plusieurs livrets d’épargne au nom de mes enfants

 Voici une solution facile et à la portée de tous. Quel que soit son âge, chacun de mes enfants peut avoir son propre livret A. Il peut y épargner jusqu’à 22 950 €, à raison d’un minimum de 10 € par versement seulement. En plus, l’épargne est rémunérée² et entièrement exonérée d’impôts et de prélèvements sociaux. Petit calcul rapide : 50 € par mois et par enfant, c’est 600 € par an et déjà 6 000 € sur 10 ans, hors intérêts et versements exceptionnels des grands parents aux anniversaires ou à Noël.

À partir de 12 ans, je peux aussi leur ouvrir un livret jeune. Son plafond, fixé à 1 600 €, est beaucoup moins généreux que celui du livret A, mais il peut rapporter jusqu’à 2 % par an nets d’impôts. Et les intérêts capitalisent même une fois le plafond atteint !

L’autre atout de ces livrets, ce sont les versements automatiques, pour épargner régulièrement sans y penser. Pratique quand on a plusieurs enfants et qu’on est sans cesse par monts et par vaux, comme moi ! Enfin, l’épargne est disponible à tout moment, sans frais. Encore faut-il ne pas être tenté d’y retirer de l’argent pour un oui ou pour un non… Pour cela, mieux vaut éviter de prendre une carte de retrait.

Un Plan d’Épargne Logement (PEL) pour les études des enfants ?

Je ne le savais pas, mais l’épargne sur un PEL ne sert pas seulement à financer l’achat d’un logement. En ouvrant un PEL à chacun de mes enfants dès aujourd’hui, je leur constitue une épargne sûre et rémunérée³ dont ils pourront disposer à leur majorité pour réaliser leurs projets. Et contrairement au livret A, le PEL oblige à une discipline d’épargne : un dépôt initial de 225 € est nécessaire et le plan doit ensuite être alimenté à raison de 45 € minimum par mois. Cela représente 5 625 € au bout de 10 ans, hors intérêts et versements exceptionnels.

Je souscris une assurance vie* au nom de mes enfants

 C’est le bon plan incontournable. J’aurai pu ouvrir une assurance vie* à chacun de mes enfants dès la naissance, mais heureusement, il n’est pas trop tard. Plus je m’y prends tôt, plus j’ai la possibilité d’investir une partie de l’épargne en Bourse pour valoriser le capital sur le long terme. Rien ne m’empêche, au fur et à mesure que les études se rapprochent, de sécuriser l’argent progressivement. Surtout qu’après 8 ans, mes enfants peuvent retirer le capital dans de très bonnes conditions fiscales, en profitant d’abattements intéressants.

Un bonus intéressant ? Une somme reçue en héritage ? Je peux profiter de l’assurance vie* pour transmettre ces montants à mes enfants tout en bénéficiant des avantages fiscaux de la donation. Tous les 15 ans, je peux leur donner 100 000 € à chacun sans qu’ils n’aient à payer de droits de donation. Idéal, aussi, pour leur transmettre un patrimoine dans de bonnes conditions fiscales. Et pour être sûre que ces sommes seront utilisées au bon moment et à bon escient, je peux :

  • soit insérer des clauses dans l’acte de donation, par exemple une clause de remploi pour exiger que mon enfant réinvestisse le montant perçu dans un achat immobilier,
  • soit rédiger un pacte adjoint pour contrôler l’accès aux fonds : âge auquel mon enfant pourra percevoir l’argent, durée de blocage des retraits… Pas besoin de se rendre devant un notaire : la rédaction d’un pacte adjoint est libre. Il suffit juste de l’envoyer à l’assureur chez qui j’ai ouvert mon contrat.

 > Lire aussi : Une épargne tout terrain avec l’assurance vie

J’investis dans l’immobilier

 Heureusement que je suis propriétaire de ma résidence principale. D’ici 15 ans, moment qui coïncide plus ou moins avec le début des études supérieures de mes enfants, j’aurai en principe terminé de rembourser mes mensualités de prêt immobilier. C’est autant de liquidités dégagées pour aider mes enfants à financer leur avenir.

L’autre piste intéressante peut être ce que l’on appelle « la donation temporaire d’usufruit ». Le principe : j’achète un bien locatif dont je cède le droit d’habitation à mes enfants pendant toute la durée de leurs études. Idéal pour leur éviter de payer des loyers mais aussi pour optimiser ma fiscalité puisque le bien ainsi transmis sort temporairement de mon patrimoine soumis à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (si c’est mon cas).

Et pourquoi pas un prêt étudiant ?

 En cas de souci financier le moment venu, mes enfants pourront toujours souscrire un emprunt. Les offres de prêt aux étudiants sont souvent assorties de conditions avantageuses, notamment en termes de taux et de modalités de remboursement. Par exemple, ils ont la possibilité de ne rembourser que les intérêts pendant leurs études, puis le capital restant dû à la fin de leurs études, voire de différer ce remboursement jusqu’au 1er salaire.

¹Source : http://www.letudiant.fr/actualite/partir-a-l-etranger-le-cout-des-etudes-dans-15-pays.html

² Taux de 0,75 % depuis le 1er août 2015

³ Taux de 1,5 % depuis le 1er février 2016

**Prenez connaissance de l’ensemble des avantages et inconvénients de l’assurance vie en lisant le dossier expert

Contactez-nous

Contactez-nous

Vous avez un projet ou un besoin d’investissement ?
Les experts de ODDO BHF sont à votre disposition.

à lire aussi