Deux fonds californiens encouragent les femmes dans les start-up

Les statistiques parlent d’elles-mêmes…

  • En 2016, les start-up gérées par des femmes n’ont reçu que 2,5 % de l’argent investi par les capital-risqueurs, soit 1,46 milliard de dollars (contre 58,2 milliards pour les hommes).
  • D’après une étude du Babson College, seulement 6 % des associés au sein des firmes de capital-risque sont des femmes, pendant qu’à peine 16 % des start-up mondiales comptent une femme parmi leurs fondateurs, selon la base de données Crunchbase.

Deux fonds californiens veulent encourager les femmes dans les start-up

Lancée en octobre, The Helm (le gouvernail, en français) est une firme de capital-risque soutenant avant tout l’entrepreneuriat féminin. Cette communauté propose des formations sur la finance en plus d’un accès direct aux dirigeants et aux sites des entreprises de son portfolio quand les échanges se limitent généralement à une réunion annuelle dans les entreprises traditionnelles.

Dans un autre registre, Ellevest est une plateforme digitale d’investissement qui s’appuie sur 3 constats majeurs :

  1. les femmes vivent plus longtemps
  2. elles atteignent leur pic de salaire plus vite que les hommes
  3. elles touchent en moyenne moins que les hommes

Lancée l’an dernier, Ellevest veut les inciter à investir, quitte à les guider, pour préparer par exemple sa retraite. Sa fondatrice Sallie Krawcheck, ancienne de Bank of America et Citigroup,  parle d’un « mur rose » à l’origine d’un « fossé de l’investissement » entre hommes et femmes. Sur l’ensemble d’une vie, les conséquences peuvent se chiffrer en centaines de milliers de dollars.

Le fait d’avoir moins d’argent peut nous obliger à garder un boulot inintéressant ou à rester dans une relation toxique. Ça peut nous empêcher de lancer les entreprises dont on rêve.

Sallie Krawcheck, fondatrice de Ellevest.

=> Découvrez ces deux fonds plus en détail 

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