Les demi-finalistes du prix Business With Attitude !

En tant que partenaire du prix Business With Attitude, prix organisé par Madame Figaro pour mettre en avant des start-uppeuses prometteuses, nous sommes impatientes de vous faire découvrir les demi-finalistes.

Sur les 113 dossiers retenus, 15 (3 par catégorie) ont été sélectionnés en demi-finale par le jury Madame Figaro et Ernst & Young, voici leur portrait :

Catégorie Next Techs

1/ Stéphanie Le Beuze, Echy

« La lumière jour et nuit »

Une école de commerce et douze ans dans une banque ont amené Stéphanie Le Beuze à se poser des questions et réaliser qu’elle était éloignée de la réalité. Elle devient alors business angel pour partager ses compétences et s’investit dans une association « écolo » où elle rencontre ses deux associés, ingénieurs, qui lui proposent d’intégrer leur projet innovant. « Des panneaux captent la lumière du soleil, transportée par la fibre optique et ensuite diffusée à l’intérieur d’un bâtiment, détaille-t-elle, cela permet une économie d’énergie et surtout une meilleure qualité de lumière ». Aujourd’hui, Echy compte une vingtaine de clients, entreprises et bâtiments publics. Les prochaines étapes ? Se renforcer à l’international et surtout passer à la phase d’industrialisation.

Pourquoi elle ? Pour un produit vraiment révolutionnaire et un goût prononcé de la transmission.

www.echy.fr

2/ Bénédicte de Raphélis Soissan, Clustree

« Ne jamais abandonner »

Après des études en mathématiques, une expérience associative et quatre années passées dans le conseil en stratégie, Bénédicte de Raphélis Soissan parvenue à une période charnière a épluché des dizaines de CV en quête d’inspiration, pour trouver un nouveau job. « C’est à ce moment-là qu’est née l’idée de Clustree », une solution qui propose de la data aux entreprises via un algorithme permettant de révéler les potentialités de chacun. « Pour casser les idées reçues et faire tomber les barrières », précise la jeune femme de 29 ans. Depuis 2014, la mobilité en interne de ses clients a augmenté de 58 %. Ses projets à venir ? Asseoir sa position sur le marché français et conquérir les États-Unis.

Pourquoi elle ? Pour son déterminisme et son envie de passer outre les étiquettes professionnelles qui peuvent coller à la peau.

www.clustree.com

3/ Caroline Lamaud, Anaxago

« Une Fintech engagée »

La jeune entrepreneure de 27 ans se destinait au monde de la finance, elle a donc commencé à y travailler pendant ses études à Dauphine. Ce fut son premier contact avec les entrepreneurs français. Après une année à l’ESCP, ses deux associés l’ont convaincue de créer une société dédiée aux financements des entreprises. La plateforme d’equity crowdfunding permet à des particuliers d’investir dans des firmes françaises et des programmes d’immobilier. Aujourd’hui, Anaxago a passé la barre des 55 millions d’euros investis. « À l’avenir, nous souhaitons diversifier les supports d’investissement, comme l’art par exemple. Nous proposerons aussi un service de banque privée en ligne », indique-t-elle.

Pourquoi elle ? Pour son engagement et son filtre anti-sexisme, sujet auquel elle est confrontée régulièrement dans ce milieu.

www.anaxago.com

Catégorie Générations services

1/ Marine Perrin, Oncovia

« Adoucir la traversée du cancer ».

Le sujet est tabou mais une personne sur trois sera touchée une fois dans sa vie… Et de plus en plus jeune. Marine et sa sœur Cindy faisaient leurs armes chez Chanel, Avène et Nespresso lorsque leur mère est tombée malade. Les deux soeurs alors l’idée de ce site d’e-commerce pour simplifier le quotidien des femmes, les aider à mieux vivre les effets secondaires des traitements et répondre à leurs questions. En tout, 1 500 références – perruques, foulards, prothèses mammaires, lingerie et cosmétiques adaptés… – livrées à domicile avec retour gratuit. Oncovia, c’est aussi une plate-forme d’échanges dans une dynamique ultrapositive. En cinq ans, vingt mille femmes ont bénéficié de ce service mais Marine et Cindy ont plein de projets, dont l’ouverture d’un lieu d’accueil à Paris, une « bulle de cocooning » dédiée à la beauté et au bien-être.

Pourquoi elle ? Un business à réelles « valeurs ajoutées » qui sort le cancer de son ghetto.

www.oncovia.com

2/ Joy Solal et Charlotte Sieradzki, Cook Angels

« Militantes de la cuisine »

Joy Solal et Charlotte Sieradzki sont deux amies trentenaires, passionnées de cuisine, qui ont débuté dans le marketing et l’univers des médias. C’est en constatant à quel point il était compliqué de concilier travail, cuisine et plaisir, qu’elles ont eu l’idée de créer Cook Angels, un service de livraison de kit à cuisiner en moins de 30 minutes avec des recettes de chefs. Leur particularité : tous les ingrédients nécessaires sont déjà dosés, épluchés, coupés, pas de gâchis et surtout un succès garanti. « Nous ne pouvons pas nous résoudre à croire que l’avenir de l’alimentation française réside dans la livraison de plats tous faits qui nous éloignent de la cuisine. » Objectif 2017, servir plus de 1500 clients chaque semaine.

Pourquoi elles ? Elles incarnent un vrai changement sociétal en inventant une cuisine faite maison adaptée à un quotidien où l’on manque cruellement de temps.

www.cookangels.com

3/ Rania Belkahia, Afrimarket

« Le transfert d’argent utile »

À 17 ans, la jeune franco-marocaine quitte Casablanca pour étudier en France. Cinq ans plus tard, diplômée de Telecom Tech et d’H.E.C, elle crée (avec son associé Jeremy Stoss) Afrimarket, une plate-forme de transfert d’argent « cash to goods » à destination de l’Afrique francophone. Chaque année, près de 60 milliards de dollars sont envoyés par la diaspora africaine aux familles restées sur le continent. Afrimarket transforme cet argent en crédit disponible chez un marchand partenaire. Pas de cash à l’arrivée, seulement des biens et des services : nourriture, médicaments, livres scolaires, téléphone, ordinateur… Dix mille produits retirés grâce à un simple téléphone mobile, avec des transactions sécurisées et une commission de 5 % au lieu de 12,5 %. Tous les acteurs de la chaîne y gagnent.

Pourquoi elle ? Parce qu’elle est un soleil qui a une vraie vision pour le développement du continent africain, l’émergence de sa classe moyenne et qu’elle a des assises financières solides.

www.afrimarket.fr

Catégorie Savoirs

1/ Béatrice Gherara, Raphaëlle et Elise Colivette, Kokoroe

« Hacker l’éducation »

La 1ère plate-forme de cours en ligne a été conçue en mars 2014 par les jumelles Covilette, Elise (ex avocate en Droit Social) et Raphaëlle (ESCP, expérience conseil) associées à leur amie d’enfance Béatrice Gherara (Sciences-Po, Master en finances à Dauphine, digital working bancaire). Ce modèle connecte curieux et passionnés, ceux qui savent et ceux qui veulent apprendre. Le chinois comme la cuisine ou l’informatique. La palette est vaste, la start-up se rémunère à raison de 2,50 € plus 10 % des honoraires du professeur à chaque réservation. Aujourd’hui, un tiers des cours sont en ligne, le reste en face-à-face. Leur prix moyen est de 40 €. Incubée chez Microsoft Venture, la start-up a déjà récolté de nombreux prix et lancera en mars son application.

Pourquoi elles ? le trio a tout lâché à 30 ans pour l’aventure. Et réinventé l’école.

www.kokoroe.fr

2/ Marine Couteau, Leka

« Le robot qui soigne en jouant »

Une formation en biotechnologie, une famille d’origine qui cultive le goût des autres (mère institutrice, soeur ergothérapeute, tante éducatrice spécialisée…), et la rencontre à l’école d’ingénieurs de Cergy d’un partenaire aussi obstiné qu’elle, Ladislas de Toldi : l’aventure Leka est née d’un projet d’études qui a pris son envol et aborde aujourd’hui sa phase d’industrialisation. Leka est un petit robot tout rond, empli de sons, de couleurs, et de propositions interactives pour solliciter les enfants autistes. Des mois de collaboration avec des professionnels français et américains, des parents, des enfants, ont permis de parfaire l’objet. À 26 ans, Marine Couteau avec son complice a déjà une ambition internationale.

Pourquoi elle ? Pour un travail acharné et réjouissant susceptible de booster la prise en charge en France d’une maladie encore insuffisamment traitée en France.

www.leka.io

3/ Claude Terosier, Magic Makers

« Le code en partage »

Un cerveau de matheuse, une école d’ingénieur, quinze ans de vie professionnelle dans le conseil et la gestion de projets, et Claude Terosier à 40 ans prend le virage de la création d’entreprise en regardant ses enfants passionnés d’écrans. « Je voulais leur donner le pouvoir sur la technologie avec laquelle ils grandissent ». Avec le soutien de Paris Pionnières, elle démocratise des ateliers de code et de programmation numérique pour les 6/15 ans (600 euros d’abonnement annuel), embauche 55 personnes en deux ans, créé 5 lieux d’accueil à Paris et 1 à Bordeaux. La suite ? Étendre le réseau en France, en s’efforçant aussi de toucher des zones moins favorisées. Convaincre les parents des filles, 70 % de ses apprentis codeurs étant des garçons.

Pourquoi elle ? Parce qu’elle défend le pouvoir de l’homme sur la machine, sans peur, sans nostalgie, avec le goût absolu de la créativité.

www.magicmakers.fr

Catégorie Ensemble

1/ Anne Gautier, Ateliers Draft

« Rendre les créatifs plus autonomes »

A priori disparate, sa carrière a pourtant un fil rouge : la création. Diplômée en sciences politiques, Anne Gautier, 40 ans, a été agent de street-artistes, programmatrice au Centre Pompidou et responsable shooting chez vente-privée.com. « En rencontrant Quentin, ingénieur de formation, nous avons décidé de lancer Ateliers Draft ». Cet espace de co-working de 200 m2 à la Halle Pajol, à Paris, est un fablab hybride, high-tech et artisanal, avec des imprimantes 3D, des rabots, des scies… Le public ? Des designers, ingénieurs ou étudiants. « Ils conçoivent leur prototype, le fabriquent en mini-série et le commercialisent sur notre e-shop. » Les Ateliers Draft proposent aussi des workshops ouverts au public pour imprimer ses bijoux en 3 D.

Pourquoi elle ? Cette jeune mère a eu le courage de créer sa boîte avec des enfants en bas âge, pour aider la génération Y à concrétiser et vendre ses idées.

www.ateliers-draft.com

2/ Marie Eloy, Femmes de Bretagne

« Aider les femmes à réaliser leurs projets »

Son parcours est celui des femmes d’aujourd’hui. Après avoir été journaliste à RFI, Marie Eloy fonde une famille et donne de son temps à la création d’une école Montessori dans son village du Morbihan. Divorcée, seule avec deux enfants, elle doit remettre le pied à l’étrier. Persuadée que les femmes n’osent pas entreprendre, elle imagine ce réseau collaboratif qui les aide à concrétiser leur projet. « Femmes de Bretagne» se développe très vite en organisant des rencontres, des ateliers, en multipliant les partenaires… Sa croissance est digne d’une start up avec 4500 membres et 200 entreprises créées à ce jour. Dernière initiative en date : « Bouge ta boite », un réseau plus business lancé dans dix villes Bretonnes et bientôt dans toute la France.

Pourquoi elle ? Concentrée d’ondes positives, elle parle avec son cœur pour mettre en valeur les talents au féminin.

www.femmesdebretagne.com

3/ Annabelle Roberts, Present Perfect

« Penser positif »

Cette Canadienne élevée chez les Mormont de l’Alberta débarque en France à l’âge de 22 ans, un diplôme de communication en poche. Embauchée dans un cabinet de coaching, spécialisé auprès des patrons du CAC 40 et des politiques, elle déplore les « archaïsmes » de leurs méthodes, bien loin selon elle de l’empowerment à l’américaine. L’art de pitcher, de captiver son public… c’est son créneau. Avec une amie américaine, elle créé Present Perfect et propose gracieusement ses services à plusieurs start up sur la place de Paris. Le bouche-à-oreille aidant, elle se fait un nom. En trois ans sa société a multiplié son chiffre d’affaires par six et développé de nouvelles offres comme du personal branding, des podcasts, en ligne d’ici la fin de l’année.

Pourquoi elle ? En bousculant les codes du coaching, cette fonceuse peut convaincre n’importe qui de décrocher la lune.

www.present-perfect.fr

Catégorie Nouvelle Ligne

1/ Tanya Heath

« Le talent des talons »

L’idée est lumineuse. Tanya la canadienne crée des chaussures à talon évolutif. On part au bureau sur 4 cm puis on switche contre un 6 cm et on file à un cocktail en culminant à 9 cm. Ceci sans avoir changé de chaussures, juste par un système -breveté- de clip. Idéal pour les wonder women que nous sommes ! Comptez 400 références de talons, made in France dans son usine d’Angers, 6 hauteurs – 4 minimum, 9 maxi pour ne pas modifier la cambrure- en multi coloris, formes et matières. Parmi ses 15 pays clients, l’Italie, reine de la pompe, est son premier marché ! Issue de la finance et du Private Equity, elle souhaite séduire les Françaises (elle a déjà une boutique à Paris) et créer une ligne bis, plus accessible. Son plus : elle ne fait travailler que des femmes qui comme elle viennent de l‘immigration.

Pourquoi elle ? Pour l’originalité de son concept, son business plan et son incroyable punch !

www.tanyaheath.com

2/ Catherine Osti

« Effets de manche »

Après avoir travaillé pendant six ans dans les ateliers Tailleurs de Chanel, puis poursuivit sa collaboration avec la maison de couture en free lance, Catherine Osti a eu envie d’écrire sa propre histoire, à Lyon. Il y a deux ans, cette mère de trois enfants a lancé sa marque d’accessoires de mode ingénieux. Son concept ? Créer des manchettes-bijoux qui revisitent les poignets de chemises dans un esprit couture, mais aussi des cols et des mitaines. « On peut les glisser dans son sac et transformer sa tenue de jour en une version soir sophistiquée, » explique-t-elle. Toutes ses créations sont réalisées en France et distribuées dans une trentaine de pays. Outre ses collections de prêt-à-porter – entre 130 et 250 euros -, Catherine Osti développe aussi une ligne couture avec les ateliers des Métiers d’art. Des pièces d’exceptions qui perpétuent le savoir-faire français.

Pourquoi elle ? Ces accessoires subliment n’importe quel top ordinaire en lui apportant un twist couture.

www.catherineosti.com

3/ Carolina Ritzler

« La combinaison gagnante »

La naissance de son troisième enfant a été un déclic. Du jour au lendemain, cette commerciale dans le prêt-à-porter – qui a aussi été agent immobilier -, a décidé à changer de vie pour se lancer dans la création en fondant sa propre marque mode en 2014. « Être mère de trois enfants aussi beaux, m’a donné des ailes, j’ai eu envie de me réaliser, d’oser enfin être moi-même », évoque cette autodidacte. La combinaison, qu’elle détourne et revisite à l’infini, est devenue sa pièce signature (entre 350 et 650 euros). « C’est un vêtement allié des femmes car il s’adapte à toutes les morphologies et permet dans la même journée d’avoir une allure décontractée ou sophistiquée selon qu’on le porte avec des baskets ou des escarpins. Surtout il confère une attitude, un style, une élégance. Il est autant une armure qu’une arme de séduction. » Dans ses ateliers parisiens, la créatrice dessine aussi des costumes, trenchs ou robes aux coupes et finitions impeccables, vendus dans une quarantaine de points de vente dans le monde. Ses silhouettes sont féminines et affirmées, pensées pour « redonner le pouvoir aux femmes ».

Pourquoi elle ? Pour son exubérance détonante, son énergie communicative et son talent évident.

www.carolinaritzler.com

dossiers retenus, 15 (3 par catégorie) ont été nominées en demi-finale par le vote des internautes, voici leur portrait :

Catégorie Next Techs

1/ Stéphanie Le Beuze, Echy

« La lumière jour et nuit »

Une école de commerce et douze ans dans une banque ont amené Stéphanie Le Beuze à se poser des questions et réaliser qu’elle était éloignée de la réalité. Elle devient alors business angel pour partager ses compétences et s’investit dans une association « écolo » où elle rencontre ses deux associés, ingénieurs, qui lui proposent d’intégrer leur projet innovant. « Des panneaux captent la lumière du soleil, transportée par la fibre optique et ensuite diffusée à l’intérieur d’un bâtiment, détaille-t-elle, cela permet une économie d’énergie et surtout une meilleure qualité de lumière ». Aujourd’hui, Echy compte une vingtaine de clients, entreprises et bâtiments publics. Les prochaines étapes ? Se renforcer à l’international et surtout passer à la phase d’industrialisation.

Pourquoi elle ? Pour un produit vraiment révolutionnaire et un goût prononcé de la transmission.

www.echy.fr

2/ Bénédicte de Raphélis Soissan, Clustree

« Ne jamais abandonner »

Après des études en mathématiques, une expérience associative et quatre années passées dans le conseil en stratégie, Bénédicte de Raphélis Soissan parvenue à une période charnière a épluché des dizaines de CV en quête d’inspiration, pour trouver un nouveau job. « C’est à ce moment-là qu’est née l’idée de Clustree », une solution qui propose de la data aux entreprises via un algorithme permettant de révéler les potentialités de chacun. « Pour casser les idées reçues et faire tomber les barrières », précise la jeune femme de 29 ans. Depuis 2014, la mobilité en interne de ses clients a augmenté de 58 %. Ses projets à venir ? Asseoir sa position sur le marché français et conquérir les États-Unis.

Pourquoi elle ? Pour son déterminisme et son envie de passer outre les étiquettes professionnelles qui peuvent coller à la peau.

www.clustree.com

3/ Caroline Lamaud, Anaxago

« Une Fintech engagée »

La jeune entrepreneure de 27 ans se destinait au monde de la finance, elle a donc commencé à y travailler pendant ses études à Dauphine. Ce fut son premier contact avec les entrepreneurs français. Après une année à l’ESCP, ses deux associés l’ont convaincue de créer une société dédiée aux financements des entreprises. La plateforme d’equity crowdfunding permet à des particuliers d’investir dans des firmes françaises et des programmes d’immobilier. Aujourd’hui, Anaxago a passé la barre des 55 millions d’euros investis. « À l’avenir, nous souhaitons diversifier les supports d’investissement, comme l’art par exemple. Nous proposerons aussi un service de banque privée en ligne », indique-t-elle.

Pourquoi elle ? Pour son engagement et son filtre anti-sexisme, sujet auquel elle est confrontée régulièrement dans ce milieu.

www.anaxago.com

 Catégorie Générations services

1/ Marine Perrin, Oncovia

« Adoucir la traversée du cancer ».

Le sujet est tabou mais une personne sur trois sera touchée une fois dans sa vie… Et de plus en plus jeune. Marine et sa sœur Cindy faisaient leurs armes chez Chanel, Avène et Nespresso lorsque leur mère est tombée malade. Les deux soeurs alors l’idée de ce site d’e-commerce pour simplifier le quotidien des femmes, les aider à mieux vivre les effets secondaires des traitements et répondre à leurs questions. En tout, 1 500 références – perruques, foulards, prothèses mammaires, lingerie et cosmétiques adaptés… – livrées à domicile avec retour gratuit. Oncovia, c’est aussi une plate-forme d’échanges dans une dynamique ultrapositive. En cinq ans, vingt mille femmes ont bénéficié de ce service mais Marine et Cindy ont plein de projets, dont l’ouverture d’un lieu d’accueil à Paris, une « bulle de cocooning » dédiée à la beauté et au bien-être.

Pourquoi elle ? Un business à réelles « valeurs ajoutées » qui sort le cancer de son ghetto.

www.oncovia.com

2/ Joy Solal et Charlotte Sieradzki, Cook Angels

« Militantes de la cuisine »

Joy Solal et Charlotte Sieradzki sont deux amies trentenaires, passionnées de cuisine, qui ont débuté dans le marketing et l’univers des médias. C’est en constatant à quel point il était compliqué de concilier travail, cuisine et plaisir, qu’elles ont eu l’idée de créer Cook Angels, un service de livraison de kit à cuisiner en moins de 30 minutes avec des recettes de chefs. Leur particularité : tous les ingrédients nécessaires sont déjà dosés, épluchés, coupés, pas de gâchis et surtout un succès garanti. « Nous ne pouvons pas nous résoudre à croire que l’avenir de l’alimentation française réside dans la livraison de plats tous faits qui nous éloignent de la cuisine. » Objectif 2017, servir plus de 1500 clients chaque semaine.

Pourquoi elles ? Elles incarnent un vrai changement sociétal en inventant une cuisine faite maison adaptée à un quotidien où l’on manque cruellement de temps.

www.cookangels.com

3/ Rania Belkahia, Afrimarket

« Le transfert d’argent utile »

À 17 ans, la jeune franco-marocaine quitte Casablanca pour étudier en France. Cinq ans plus tard, diplômée de Telecom Tech et d’H.E.C, elle crée (avec son associé Jeremy Stoss) Afrimarket, une plate-forme de transfert d’argent « cash to goods » à destination de l’Afrique francophone. Chaque année, près de 60 milliards de dollars sont envoyés par la diaspora africaine aux familles restées sur le continent. Afrimarket transforme cet argent en crédit disponible chez un marchand partenaire. Pas de cash à l’arrivée, seulement des biens et des services : nourriture, médicaments, livres scolaires, téléphone, ordinateur… Dix mille produits retirés grâce à un simple téléphone mobile, avec des transactions sécurisées et une commission de 5 % au lieu de 12,5 %. Tous les acteurs de la chaîne y gagnent.

Pourquoi elle ? Parce qu’elle est un soleil qui a une vraie vision pour le développement du continent africain, l’émergence de sa classe moyenne et qu’elle a des assises financières solides.

www.afrimarket.fr

Catégorie Savoirs

1/ Béatrice Gherara, Raphaëlle et Elise Colivette, Kokoroe

« Hacker l’éducation »

La 1ère plate-forme de cours en ligne a été conçue en mars 2014 par les jumelles Covilette, Elise (ex avocate en Droit Social) et Raphaëlle (ESCP, expérience conseil) associées à leur amie d’enfance Béatrice Gherara (Sciences-Po, Master en finances à Dauphine, digital working bancaire). Ce modèle connecte curieux et passionnés, ceux qui savent et ceux qui veulent apprendre. Le chinois comme la cuisine ou l’informatique. La palette est vaste, la start-up se rémunère à raison de 2,50 € plus 10 % des honoraires du professeur à chaque réservation. Aujourd’hui, un tiers des cours sont en ligne, le reste en face-à-face. Leur prix moyen est de 40 €. Incubée chez Microsoft Venture, la start-up a déjà récolté de nombreux prix et lancera en mars son application.

Pourquoi elles ? le trio a tout lâché à 30 ans pour l’aventure. Et réinventé l’école.

www.kokoroe.fr

2/ Marine Couteau, Leka

« Le robot qui soigne en jouant »

Une formation en biotechnologie, une famille d’origine qui cultive le goût des autres (mère institutrice, soeur ergothérapeute, tante éducatrice spécialisée…), et la rencontre à l’école d’ingénieurs de Cergy d’un partenaire aussi obstiné qu’elle, Ladislas de Toldi : l’aventure Leka est née d’un projet d’études qui a pris son envol et aborde aujourd’hui sa phase d’industrialisation. Leka est un petit robot tout rond, empli de sons, de couleurs, et de propositions interactives pour solliciter les enfants autistes. Des mois de collaboration avec des professionnels français et américains, des parents, des enfants, ont permis de parfaire l’objet. À 26 ans, Marine Couteau avec son complice a déjà une ambition internationale.

Pourquoi elle ? Pour un travail acharné et réjouissant susceptible de booster la prise en charge en France d’une maladie encore insuffisamment traitée en France.

www.leka.io

3/ Claude Terosier, Magic Makers

« Le code en partage »

Un cerveau de matheuse, une école d’ingénieur, quinze ans de vie professionnelle dans le conseil et la gestion de projets, et Claude Terosier à 40 ans prend le virage de la création d’entreprise en regardant ses enfants passionnés d’écrans. « Je voulais leur donner le pouvoir sur la technologie avec laquelle ils grandissent ». Avec le soutien de Paris Pionnières, elle démocratise des ateliers de code et de programmation numérique pour les 6/15 ans (600 euros d’abonnement annuel), embauche 55 personnes en deux ans, créé 5 lieux d’accueil à Paris et 1 à Bordeaux. La suite ? Étendre le réseau en France, en s’efforçant aussi de toucher des zones moins favorisées. Convaincre les parents des filles, 70 % de ses apprentis codeurs étant des garçons.

Pourquoi elle ? Parce qu’elle défend le pouvoir de l’homme sur la machine, sans peur, sans nostalgie, avec le goût absolu de la créativité.

www.magicmakers.fr

Catégorie Ensemble

1/ Anne Gautier, Ateliers Draft

« Rendre les créatifs plus autonomes »

A priori disparate, sa carrière a pourtant un fil rouge : la création. Diplômée en sciences politiques, Anne Gautier, 40 ans, a été agent de street-artistes, programmatrice au Centre Pompidou et responsable shooting chez vente-privée.com. « En rencontrant Quentin, ingénieur de formation, nous avons décidé de lancer Ateliers Draft ». Cet espace de co-working de 200 m2 à la Halle Pajol, à Paris, est un fablab hybride, high-tech et artisanal, avec des imprimantes 3D, des rabots, des scies… Le public ? Des designers, ingénieurs ou étudiants. « Ils conçoivent leur prototype, le fabriquent en mini-série et le commercialisent sur notre e-shop. » Les Ateliers Draft proposent aussi des workshops ouverts au public pour imprimer ses bijoux en 3 D.

Pourquoi elle ? Cette jeune mère a eu le courage de créer sa boîte avec des enfants en bas âge, pour aider la génération Y à concrétiser et vendre ses idées.

www.ateliers-draft.com

2/ Marie Eloy, Femmes de Bretagne

« Aider les femmes à réaliser leurs projets »

Son parcours est celui des femmes d’aujourd’hui. Après avoir été journaliste à RFI, Marie Eloy fonde une famille et donne de son temps à la création d’une école Montessori dans son village du Morbihan. Divorcée, seule avec deux enfants, elle doit remettre le pied à l’étrier. Persuadée que les femmes n’osent pas entreprendre, elle imagine ce réseau collaboratif qui les aide à concrétiser leur projet. « Femmes de Bretagne» se développe très vite en organisant des rencontres, des ateliers, en multipliant les partenaires… Sa croissance est digne d’une start up avec 4500 membres et 200 entreprises créées à ce jour. Dernière initiative en date : « Bouge ta boite », un réseau plus business lancé dans dix villes Bretonnes et bientôt dans toute la France.

Pourquoi elle ? Concentrée d’ondes positives, elle parle avec son cœur pour mettre en valeur les talents au féminin.

www.femmesdebretagne.com

3/ Annabelle Roberts, Present Perfect

« Penser positif »

Cette Canadienne élevée chez les Mormont de l’Alberta débarque en France à l’âge de 22 ans, un diplôme de communication en poche. Embauchée dans un cabinet de coaching, spécialisé auprès des patrons du CAC 40 et des politiques, elle déplore les « archaïsmes » de leurs méthodes, bien loin selon elle de l’empowerment à l’américaine. L’art de pitcher, de captiver son public… c’est son créneau. Avec une amie américaine, elle créé Present Perfect et propose gracieusement ses services à plusieurs start up sur la place de Paris. Le bouche-à-oreille aidant, elle se fait un nom. En trois ans sa société a multiplié son chiffre d’affaires par six et développé de nouvelles offres comme du personal branding, des podcasts, en ligne d’ici la fin de l’année.

Pourquoi elle ? En bousculant les codes du coaching, cette fonceuse peut convaincre n’importe qui de décrocher la lune.

www.present-perfect.fr

Catégorie Nouvelle Ligne

1/ Tanya Heath

« Le talent des talons »

L’idée est lumineuse. Tanya la canadienne crée des chaussures à talon évolutif. On part au bureau sur 4 cm puis on switche contre un 6 cm et on file à un cocktail en culminant à 9 cm. Ceci sans avoir changé de chaussures, juste par un système -breveté- de clip. Idéal pour les wonder women que nous sommes ! Comptez 400 références de talons, made in France dans son usine d’Angers, 6 hauteurs – 4 minimum, 9 maxi pour ne pas modifier la cambrure- en multi coloris, formes et matières. Parmi ses 15 pays clients, l’Italie, reine de la pompe, est son premier marché ! Issue de la finance et du Private Equity, elle souhaite séduire les Françaises (elle a déjà une boutique à Paris) et créer une ligne bis, plus accessible. Son plus : elle ne fait travailler que des femmes qui comme elle viennent de l‘immigration.

Pourquoi elle ? Pour l’originalité de son concept, son business plan et son incroyable punch !

www.tanyaheath.com

2/ Catherine Osti

« Effets de manche »

Après avoir travaillé pendant six ans dans les ateliers Tailleurs de Chanel, puis poursuivit sa collaboration avec la maison de couture en free lance, Catherine Osti a eu envie d’écrire sa propre histoire, à Lyon. Il y a deux ans, cette mère de trois enfants a lancé sa marque d’accessoires de mode ingénieux. Son concept ? Créer des manchettes-bijoux qui revisitent les poignets de chemises dans un esprit couture, mais aussi des cols et des mitaines. « On peut les glisser dans son sac et transformer sa tenue de jour en une version soir sophistiquée, » explique-t-elle. Toutes ses créations sont réalisées en France et distribuées dans une trentaine de pays. Outre ses collections de prêt-à-porter – entre 130 et 250 euros -, Catherine Osti développe aussi une ligne couture avec les ateliers des Métiers d’art. Des pièces d’exceptions qui perpétuent le savoir-faire français.

Pourquoi elle ? Ces accessoires subliment n’importe quel top ordinaire en lui apportant un twist couture.

www.catherineosti.com

3/ Carolina Ritzler

« La combinaison gagnante »

La naissance de son troisième enfant a été un déclic. Du jour au lendemain, cette commerciale dans le prêt-à-porter – qui a aussi été agent immobilier -, a décidé à changer de vie pour se lancer dans la création en fondant sa propre marque mode en 2014. « Être mère de trois enfants aussi beaux, m’a donné des ailes, j’ai eu envie de me réaliser, d’oser enfin être moi-même », évoque cette autodidacte. La combinaison, qu’elle détourne et revisite à l’infini, est devenue sa pièce signature (entre 350 et 650 euros). « C’est un vêtement allié des femmes car il s’adapte à toutes les morphologies et permet dans la même journée d’avoir une allure décontractée ou sophistiquée selon qu’on le porte avec des baskets ou des escarpins. Surtout il confère une attitude, un style, une élégance. Il est autant une armure qu’une arme de séduction. » Dans ses ateliers parisiens, la créatrice dessine aussi des costumes, trenchs ou robes aux coupes et finitions impeccables, vendus dans une quarantaine de points de vente dans le monde. Ses silhouettes sont féminines et affirmées, pensées pour « redonner le pouvoir aux femmes ».

Pourquoi elle ? Pour son exubérance détonante, son énergie communicative et son talent évident.

www.carolinaritzler.com

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